Tout savoir sur… La gratification des stages
Les stages en entreprise, essentiels pour l’insertion professionnelle des étudiants, sont strictement encadrés par la loi. Ils doivent être intégrés à un cursus académique et faire l’objet d’une convention tripartite. La durée maximale est de six mois par année d’enseignement. Au-delà de deux mois, une gratification minimale de 4,35 euros par heure est obligatoire en 2025.
Les stages en entreprise s’inscrivent dans un cadre légal strict, destiné à garantir aux étudiants une expérience professionnelle enrichissante tout en protégeant leurs droits. Pour être reconnu comme un stage, celui-ci doit impérativement être intégré à un cursus pédagogique ou universitaire et répondre aux conditions suivantes :
- – Il doit être prévu dans l’organisation de la formation.
- – Il doit donner lieu à une restitution de la part de l’étudiant et à une évaluation de l’établissement.
- – Il doit être encadré par une convention signée entre le stagiaire, l’entreprise d’accueil et l’établissement d’enseignement.
La durée maximale d’un stage dans une même entreprise est de six mois par année d’enseignement.
Qui peut être stagiaire et dans quelles conditions ?
Tout étudiant inscrit dans un établissement d’enseignement peut réaliser un stage en milieu professionnel, que ce soit dans le secteur privé (entreprise, association) ou public.
La durée de formation effectuée en milieu professionnel est de 6 mois maximum par organisme d’accueil et par année d’enseignement.
Cette durée est déterminée en tenant compte de la présence effective du stagiaire dans l’organisme d’accueil de la façon suivante :
- – 7 heures de présence, consécutives ou non, représentent 1 journée de présence
- – 22 jours de présence représentent 1 mois
La gratification des stages : une obligation sous conditions
La loi impose le versement d’une gratification minimale aux stagiaires lorsque la durée du stage dépasse :
- – Pour les étudiants : 2 mois consécutifs, soit 44 jours à hauteur de 7 heures par jour, ou 309 heures de stage s’il est effectué de façon discontinue.
- – Pour les élèves du second degré de l’enseignement agricole : 3 mois ou 66 jours consécutifs ou non, à hauteur de 7 heures par jour, ou 462 heures de stage si le nombre d’heures journalier diffère.
Si la durée du stage est inférieure à ce seuil, l’organisme d’accueil n’a pas l’obligation de verser une gratification.
En 2025, la gratification minimale légale s’élève à 4,35 euros par heure. Ce montant est exonéré de cotisations sociales tant qu’il ne dépasse pas ce seuil.
L’entreprise peut verser cette gratification de deux manières :
- – Sur la base du nombre réel d’heures effectuées chaque mois.
- – En lissant le montant total sur toute la durée du stage.
Nos dernières sorties :
-
UCFF / Bordeaux Sciences Agro : un partenariat pour former les ingénieurs forestiers de demain
-
Mal-être agricole : face au fléau silencieux, ces acteurs en action
-
Corinne Laffite, une juriste engagée au service des agriculteurs en difficulté
-
Cellule Réagir : les Chambres d’agriculture mobilisées face au mal-être agricole
Devenez un acteur de la filière agricole.
Plus de 1200 offres d'emplois partout en France.