Technicien pointeur H/F

Publié le 30 octobre 2024
Temps de lecture estimé : 5 min

On compte sur le Technicien pointeur pour…

  • Collecter les données morphologiques des animaux
  • Comprendre les objectifs de chaque exploitation
  • Assurer le conseil stratégique aux éleveurs
  • Assurer l’animation de son territoire
  • Promouvoir les services auprès des éleveurs

Son profil

  • Parfaites connaissances en élevage
  • Fort intérêt pour la génétique
  • Pédagogue
  • Sens de l’organisation
  • Capacité de conseil
  • Goût pour les relations humaines fortes et de proximité
  • Capacité d’écoute
  • Aptitudes relationnelles
  • Sens du conseil
  • Autonome

Les formations possibles

  • BTSA Productions animales ou ACSE (BTSA Métiers de l’élevage : développement, production, conseil ou ACS’Agri, à partir de la rentrée 2025).
  • Licence professionnelle Conseil en élevage laitier.

Où exercer ?

Dans une station d’évaluation, pour une association de race

Les perspectives d’évolution

Evoluer vers un poste de chef de service ou responsable de pôle

Quelle rémunération ?

Entre 20 à 24 K€

Témoignages

Jean-Paul Mette, responsable du pôle « suivi des techniciens » chez Prim’Holstein France « Nous chercons des profils terrain qui aiment le contact avec les éleveurs »

« Notre association d’éleveurs, Prim’Holstein France, regroupe une cinquantaine de salariés, dont plus d’une trentaine de techniciens sur le terrain. Le poste de technicien pointeur est essentiel à la bonne marche de notre structure, puisque la majorité de notre budget repose sur les cotisations des adhérents. Le profil idéal pour ce poste est généralement un titulaire d’un BTSA Productions animales, complété par une licence professionnelle en conseil en élevage, mais nous étudions également les candidatures d’ingénieurs débutants. Même si nous sommes ouverts aux jeunes diplômés, il est préférable que les candidats aient une première expérience professionnelle du terrain. Être technicien pointeur chez nous, c’est bien plus que des compétences techniques en élevage. Il faut aimer non seulement les vaches et, surtout, le contact avec les éleveurs, mais aussi être motivé par le conseil et avoir envie de les accompagner à optimiser la gestion de leurs troupeaux. Nous cherchons également des personnes autonomes, capables de gérer leur secteur de manière organisée. Même si nous échangeons régulièrement entre équipes, il n’est pas rare de passer plusieurs semaines sans voir d’autres collègues sur le terrain. Enfin, il est important de mentionner qu’il existe des perspectives d’évolution au sein de notre structure. Un technicien peut, par exemple, devenir animateur de région, encadrant une équipe de plusieurs techniciens. D’ailleurs, notre directeur actuel a lui-même commencé comme technicien pointeur chez nous, avant de gravir les échelons ! »

Guillaume Moiziard, conseiller technicien pointeur chez Prim’Holstein France « L’écoute : une qualité essentielle pour comprendre les objectifs des élevages

« J’ai débuté chez Prim’Holstein France en septembre 2018. Il s’agit de mon premier poste après mes études en BTSA Productions animales suivi d’une licence pro Productions animales, option Métiers du conseil en élevage à l’ESA d’Angers. J’ai toujours été attiré par la filière, mon père étant éleveur laitier. Je me suis surtout découvert une passion pour le pointage lors de mes participations aux trophées des meilleurs pointeurs, qui m’ont amené jusqu’à la finale au Salon de l’Agriculture à Paris, où j’ai remporté ce titre en normande en 2015 et 2e en prim’holstein en 2017. C’est pour cela que j’ai souhaité poursuivre naturellement dans cette voie. Mais contrairement à l’image que l’on peut en avoir, ce métier de conseiller technicien pointeur est loin de se limiter à l’aspect morphologique des animaux dans l’optique des concours de races. Mon rôle est avant tout d’apporter un conseil pointu et surtout neutre aux éleveurs, afin de leur permettre d’améliorer leurs troupeaux en race prim’holstein par le biais de la génétique. Le pointage reste néanmoins une partie importante de mon travail. Il consiste à classifier les animaux et à faire une hiérarchie dans le troupeau pour en connaître les points forts et les points d’amélioration, afin de permettre aux éleveurs d’avoir des animaux de qualité et capable de faire la meilleure carrière possible dans leur élevage. De cette analyse complète vont découler des conseils sur les choix des taureaux reproducteurs et les stratégies à mettre en place, tout en prenant en compte les objectifs de l’élevage. C’est un métier de terrain, qui m’amène à être aux plus près des éleveurs. J’accompagne environ 120 élevages chaque année dans le Nord Morbihan et l’extrémité ouest de l’Ille-et-Vilaine, à raison d’un ou deux passages par an chez chacun d’entre eux. Mes missions sont loin d’être monotones, car en fonction de la taille du cheptel et, surtout, des objectifs de l’éleveur, mes conseils vont être très différents, même entre deux exploitations voisines. Cela nécessite de réelles capacités d’écoute et surtout d’adaptation à chacune des situations rencontrées. »

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