Technicien de culture sous serre F/H
On compte sur le Technicien de culture sous serre pour…
- Assurer la gestion de différentes étapes de production sous serre avec le chef de culture
- Suivre le cahier des charges
- Surveiller l’apparition des maladies et ravageurs et définir la stratégie corrective
- Manager, parfois, les équipes de production
- Participer au suivi régulier et à l’entretien des cultures
- Veiller au respect de l’environnement, au bien-être et à la sécurité des collaborateurs
- Mettre en place les essais de nouveaux dispositifs
- Réaliser les prévisions de rendement
- Suivre les évolutions technologiques
- Gérer le climat, la fertilisation, l’irrigation et l’éclairage des serres
Son profil
- Solides connaissances en agronomie
- A l’aise avec l’outil informatique
- Sens de l’observation
- Force de proposition
- Capacité d’anticipation
- Goût pour le travail de terrain
- Esprit d’équipe
- Bon relationnel
Les formations possibles
- BTSA agronomie et cultures durables et métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement
- BUT (ex-DUT) génie biologique, parcours agronomie
- Licence professionnelle en productions végétales
- Certiphyto.
Où exercer ?
Dans une exploitation, dans une station d’expérimentation ou un centre de recherche, chez un semencier…
Quelle rémunération ?
Entre 30 et 35 K€ selon l’expérience
Les perspectives dévolution
Évoluer vers un poste de chef·fe de cultures ou de responsable de site.
Félicia Frühling, technicienne serres chez Agrosud : « Il y a toujours un challenge à relever, on ne s’ennuie jamais »
Issue d’une famille d’éleveurs corses, Félicia Früling commence par un Bac S option agronomie, qu’elle fait suivre d’un parcours universitaire : une maîtrise de biologie, puis un DESS productions animales et végétales à l’université de Corte. La vie fait qu’elle s’installe dans les Pyrénées-Orientales, où elle prend un poste de technicienne phytosanitaire en 2001.
Elle intègre Agrisud en 2008 pour résoudre des questions de lutte intégrée sur tomate. « Il fallait à l’époque réfléchir sur un cahier des charges et animer le réseau. Sur ce poste, les producteurs n’ont pas une personne dédiée », se souvient Félicia Frühling. Depuis, les problématiques ont évolué, et il faut faire face aux ravageurs émergents. « Il y a toujours un challenge à relever, il faut toujours s’adapter et on ne s’ennuie jamais », explique-t-elle.
Ses responsabilités ont aussi évolué, puisqu’elle encadre une équipe de trois personnes. Elle a suivi une formation « recrutement et management » à la CCI de Perpignan dans ce but. Son métier consiste à faire progresser les producteurs. Et Félicia Frühling adore la partie relationnelle sur le terrain : « Si on n’arrive pas à transmettre, ce n’est pas intéressant. Les solutions techniques sont trouvées en commun avec les producteurs, surtout pour les expérimentations. »
Elle déplore en revanche la part croissante de l’administration dans son travail quotidien, qui prend la moitié du temps pour elle qui est cadre, alors que cela ne représente que 20 % pour les autres techniciens. Selon elle, un bon technicien de lutte intégrée est quelqu’un d’observateur et de patient. Il faut surtout quelqu’un de terrain, plusieurs années sont nécessaires pour être à l’aise dans ce métier, et un niveau ingénieur n’apportera rien de plus. « Il faut passer du temps à observer les cultures et trouver de l’intérêt, voire du plaisir, dans la communication. La relation avec les salariés d’exploitations en fait partie, ce sont des collecteurs d’informations qui sont ainsi valorisés. »
Silvia Lima Silva, responsable RH à la coopérative Sud Roussillon : « Nous avons de belles réussites de mobilités interne »
Pouvez-vous nous brosser un rapide portrait de votre entreprise ?
Silvia Lima Silva : Paysans de Rougeline est la marque commerciale pour nos organisations de producteurs, Agrisud. À présent, la filiale de commercialisation est composée de cinq OP, représentant plus de 160 producteurs du sud de la France. L’ensemble représente environ 3 000 emplois tous confondus. La station réceptionne et conditionne des tomates et des concombres principalement, mais également des fraises, des asperges et des aubergines. Elle concentre les services logistiques et les adhérents bénéficient des conseils de nos techniciens terrain.
Quelles qualités demandez-vous à un technicien agronome ?
S. L. S. : C’est avant tout une personne de terrain. Même s’il y a un peu de bureau, le technicien est au plus proche des producteurs et/ou des chefs de cultures. Il doit évidemment aimer les plantes, surtout s’il est dedans toute la journée. Il ne faut pas craindre de se mettre sous des serres en été, par exemple. Il doit en outre comprendre leur définition de la valeur travail. Comme le technicien passe d’une exploitation a l’autre, il doit s’organiser et gérer son emploi du temps de façon autonome, que ce soit pour les visites routinières ou pour gérer les urgences. Il y a même des jours où nous ne les voyons pas.
Quels diplômes demandez-vous pour ce poste ?
S. L. S. : Ce poste n’est pas réservé à des personnes ayant fait de grandes études d’agronomie. Nous pouvons embaucher à Bac + 2, sur des diplômes agricoles. L’expérience de terrain est très importante et nous faisons largement appel à la mobilité interne, quitte à former nos salariés pour les faire monter en compétences. Nous avons d’ailleurs quelques très belles réussites. Pour nous, c’est plus simple et dans le contexte actuel de l’emploi, nous avons intérêt à le faire.
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