Responsable e-commerce F/H
On compte sur le Responsable e-commerce pour…
- Organiser et optimiser le site marchand
- Attirer un trafic qualifié pour augmenter le chiffre d’affaires
- Optimiser la visibilité du site marchand
- Manager ses équipes
- Définir et suivre les indicateurs clés de performance
- Assurer le suivi et le développement commercial
- Mettre en place une veille concurrentielle
Son profil
- Spécialiste des spécifictés techniques et juridiques du web
- Capacité à déceler les tendances du marché
- Maitriser des techniques commerciales et marketing
- Connaissances des marchés du secteur conserné (agroéquipement, semences, protection des cultures, fertilisation, alimentation animale…)
- Esprit d’initiative
- Capacité d’écoute, d’analyse et de synthèse
- Sens du travail en équipe
- Autonome
- Maîtrise de l’anglais
Les formations possibles
- Diplôme d’ingénieur agri/agro.
- Diplôme d’écoles de commerce, master avec une spécialisation ou une connaissance de l’agriculture
Où exercer ?
Chez un semencier, chez un constructeur de matériel agricole, dans une industrie de protection des cultures, dans une coopérative agricole ou viticole, dans une entreprise d’alimentation animale, chez un distributeur agricole…
Quelle rémunération ?
À partir de 30 K€, la rémunération peut dépasser les 40 K€, voire les 50 K€ pour les profils les plus expérimentés et les postes à fortes responsabilités.
Les perspectives d’évolution
Évoluer vers un poste de directeur·rice commercial ou directeur·rice marketing
Témoignages
MON MÉTIER EST en perpétuelle évolution
Développer le commerce en ligne en complément des magasins. Eureden s’est lancé dans l’aventure en 2018 pour un déploiement du site Internet en 2020. Entre-temps, la Covid a bousculé ce programme, mais a aussi amélioré l’acceptabilité de l’e-commerce par les salariés de l’entreprise et accéléré l’essor du « click and collect ». Valentin Cojean, responsable e-commerce, a contribué à la construction de la structure de vente depuis ses débuts
Valentin Cojean, responsable en e-commerce : Aimer le commerce et le numérique
Quelle est votre formation ?
Valentin Cojean : J’ai un DUT en commerce, complété par une licence et un master en marketing, avec une spécialisation dans l’événementiel. Ce dernier aspect de mon cursus est important dans la gestion d’un projet. À titre personnel, j’ai une certaine appétence pour tout ce qui touche au numérique et je sais que cela a compté pour mon recrutement.
En quoi consiste votre métier ?
V. C. : J’organise et je gère l’e-commerce à destination du grand public. Pour parler de mon métier tel qu’il est aujourd’hui, je dois retracer son évolution. Je suis arrivé à ce poste il y a cinq ans, après une année dans le service de commercialisation dédié aux agriculteurs. À cette époque, la coopérative était en transition numérique. Pour nous défendre face aux sites de vente en ligne, nous avons fait le choix de pérenniser le réseau physique. L’objectif était d’avoir un outil de vente numérique complémentaire. Nous cherchons donc à rendre les stocks visibles en ligne pour que le client vienne ensuite faire ses achats en magasins. Nous avons aussi développé le « click and collect ». Mon métier a beaucoup évolué. Pendant le déploiement du site, j’ai dû travailler avec tous les services de l’entreprise et accepter d’aller toucher à tous les domaines. J’ai aussi collaboré avec l’intégrateur chargé de la gestion technique du site. Aujourd’hui, je suis chef de projet et responsable du développement du site internet. Je dirige deux personnes : l’une qui l’anime, l’autre qui est chargée de développer son trafic. Le développement du réseau de magasins influence positivement celui du site ; j’espère que l’inverse pourra bientôt être vrai, que la fréquentation du site dopera les ventes au point de déclencher l’ouverture de nouveaux magasins.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait faire ce métier ?
V. C. : Il faut avant tout être capable de s’adapter, de travailler de manière transversale et accepter de toucher à tous les domaines. Être curieux et avoir envie de connaître toutes les fonctions de l’entreprise. Même si des formations spécifiques existent, il faudra toujours accepter d’avoir des missions qui semblent décorrélées et un poste qui évolue sans arrêt.
Louise Girard, responsable ressources humaines : « Nous commençons à recruter des personnes formées au e-commerce »
Pourriez-vous décrire votre organisation en quelques mots ?
Louise Girard : Eureden est un groupe coopératif organisé en plusieurs branches (productions animales, conserverie de légumes, etc.), deux d’entre elles concernent le commerce : la première pour les agriculteurs, avec 70 magasins, la seconde à destination du grand public avec 130 magasins (Magasin vert et Point vert) en Bretagne et Pays de la Loire.
Quel profil cherchez-vous pour la vente en e-commerce ?
L. G. : Tout dépend du stade d’avancée du projet. Au début, nous avons cherché des salariés pour alimenter le site, donc rigoureux et supportant une tâche répétitive. Nous avons porté nos choix sur le savoir-être plutôt que les savoir-faire, car nous avions besoin de personnalités adaptables, prêtes à voir leur poste évoluer. Notre politique de recrutement est en train de changer : nous commençons à embaucher des personnes spécifiquement formées au e-commerce. L’IUT de Vannes (Morbihan) propose notamment une licence professionnelle e-commerce et marketing numérique qui correspond bien à nos besoins.
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