Responsable d’exploitation en grandes cultures F/H
On compte sur le Responsable d’exploitation en grandes cultures pour…
- Atteindre les objectifs de production de l’exploitation
- Planifier les opérations de production du semis jusqu’à la récolte
- Suivre l’évolution des cultures
- Encadrer et manager le personnel
- Superviser et contrôler l’ensemble des travaux
- Veiller à l’application des règles de traçabilité et de sécurité
- Remplir les documents liés au suivi administratif et réglementaire de l’exploitation
- Assurer la gestion matérielle de l’exploitation (approvisionnements, équipements…)
Son profil
- Solides connaissances en agronomie et en grandes cultures
- Goût pour le travail en extérieur
- Sens des responsabilités
- Qualités relationnelles
- Force de proposition
- Rigoureux
- Organisé
- Goût pour le résultat
Les formations possibles
- BPREA
- Bac pro conduite et gestion de l’entreprise agricole
- BTSA agronomie et cultures durables
- BTSA analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole
- Licences pros en agronomie ou en productions végétales
- Ingénieur·e agri/agro
Où exercer ?
Dans une exploitation agricole, dans l’exploitation d’un lycée agricole, dans une station d’expérimentation en grandes cultures…
Quelle rémunération ?
À partir de 25 K€ et jusqu’à 45 K€, la rémunération varie en fonction de la taille de l’exploitation et de l’expérience du ou de la candidat
Les perspectives d’évolution
Accroître sa prise de responsabilité au sein de l’entreprise en devenant exploitant·e associé·e ou s’installer à son compte comme chef d’exploitation.
Témoignages
Alban Chimbault, chef de culture en exploitation céréalière : Un métier de technicien agricole avec une large part de travail en bureau
Après un parcours riche et varié dans le domaine agricole, Alban Chimbault, 41 ans, est aujourd’hui responsable d’une exploitation céréalière de la Vienne. Un métier qui demande des compétences techniques, de management, ainsi qu’une bonne part d’anticipation et de suivi réglementaire.
Quels sont votre formation et votre parcours ?
Alban Chimbault : J’ai effectué un BEPA grandes cultures au lycée agricole de Venours, dans la Vienne, suivi d’un Bac pro polyculture élevage option vaches laitières au lycée agricole de Laval, en Mayenne. Suite à cela, j’ai réalisé des formations un peu plus poussées sur le machinisme et sur l’agriculture biologique, d’une durée de six mois chacune. En 2002, j’ai intégré la coopérative agricole Centre Ouest Céréales que j’ai quittée en 2014. En parallèle, j’ai repris l’exploitation familiale en 2009. Suite à des projets agricoles qui n’ont pas pu aboutir, j’ai décidé d’arrêter l’exploitation en 2019. Entre-temps, j’ai été recruté par le directeur du CFPPA de Venours afin de faire de la formation. Je suis alors reparti en études durant un an pour obtenir une licence de formateur professionnel d’adultes. J’ai ensuite fait de la formation jusqu’en 2020 pour les coopératives, les Certiphyto, les Caces… Comme il n’y avait pas de formations durant l’été, je suis allé faire une saison d’irrigation en 2019 sur l’exploitation dans laquelle je travaille actuellement. Suite au départ du chef de culture de cette ferme, le chef d’exploitation m’a proposé le poste. J’y suis maintenant chef de culture depuis octobre 2020.
Quelles sont vos missions au quotidien ?
A. C. : Le métier est assez riche. J’aime à dire que j’ai trois matériels principaux : l’ordinateur, un véhicule et un pulvérisateur. Cela représente 95 % de mon temps. La base reste la gestion des cultures, avec une grosse partie technique. Il faut pouvoir faire des itinéraires culturaux, préparer des assolements et les valider avec ses employeurs. Je m’occupe également de la réglementation, de la formation des salariés, de la politique agricole commune ou encore de tout ce qui concerne les certifications en entreprise. Il y a aussi une part de management de personnel et de gestion des différents stocks. Il faut savoir anticiper et prévoir. Je m’occupe un peu des fournitures, de ce qui est matériel. En revanche, pour ce qui est des investissements, ce sont mes employeurs qui prennent les décisions. Sur l’exploitation, nous travaillons aussi à la modernisation de nos pratiques. Par exemple, nous disposons d’une quinzaine de plateformes d’essais afin d’aller plus loin. Certaines sont mises en place avec des partenaires, d’autres à notre initiative. L’avantage de l’exploitation, c’est que je suis assez libre à ce niveau. Nous travaillons sur des fongicides, sur l’amélioration des cultures avec des déficits hydriques et sur de nouveaux systèmes pour réduire l’usage de produits phytosanitaires.
Qu’est-ce que vous aimez dans votre métier ?
A. C. : Ce qui me plaît, c’est l’aspect technique et essayer de trouver les solutions de demain. Tous les ans, il y a une remise en question sur comment évoluer, les points que l’on peut améliorer, etc. C’est satisfaisant de voir que ce que l’on met en place à petite échelle sur l’exploitation fonctionne et que l’on peut ensuite le généraliser à l’ensemble de la ferme.
Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui voudrait faire ce métier ?
A. C. : Au niveau scolaire, je dirais qu’il faut au minimum un BTS agronomie productions végétales. C’est un métier de technicien agricole avec une bonne part de travail en bureau. On n’est pas forcément à conduire le matériel. Il faut être très attentif et très présent. C’est un métier prenant, où il faut autant de présence qu’un chef d’exploitation. Il faut aussi avoir une vision de huit, voire quinze jours à l’avance des travaux à faire. Il y a une grosse part d’anticipation.
— Willy DESCHAMPS (Tribune Verte 3016)
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