Responsable d’élevage aquacole F/H
On compte sur le Responsable d’élevage aquacole pour…
- Atteindre les objectifs de production de l’entreprise
- Planifier la production
- Assurer la gestion technique de l’élevage
- Gérer la qualité de l’eau et l’alimentation
- Superviser les travaux d’élevage
- Encadrer le personnel
- Veiller à l’application des règles d’hygiène, de traçabilité et de sécurité
Son profil
- Solides connaissances en aquaculture
- Goût pour le travail en extérieur
- Sens des responsabilités
- Maitrise des règles d’hygiène et de sécuriyé
- Rigoureux
- Capacités managériales
- Organisé
Les formations possibles
- BTSA aquaculture.
- Licence pro productions animales, spécialité aquaculture continentale et aquariologie.
Où exercer ?
Dans une pisciculture, dans une ferme aquacole, dans une station d’expérimentation en aquaculture…
Quelle rémunération ?
À partir de 25 K€ et jusqu’à 45 K€, la rémunération varie en fonction de la taille de la structure et des missions confiées.
Les perspectives d’évolution
Se voir confier des responsabilités supplémentaires (supervision de plusieurs sites, encadrement de démarches qualité…).
Pour en savoir plus sur le métier de Responsable d’élevage aquacole
Témoignages
« Avoir le goût de l’élevage est essentiel »
Maialen Berterreche est directrice d’une pisciculture à Saint-Étienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques), spécialisée dans la truite arc-en-ciel. Elle emploie 15 personnes sur deux sites : une station d’alevinage avec écloserie et un site de grossissement du poisson avec activités de transformation et commercialisation.
« Nous sommes une petite structure, nous produisons 150 t de truites par an (40 000 t sont produites annuellement en France). Le monde de la pisciculture est diversifié, avec des fonctionnements et des espèces différents. Pour certains sites, comme les écloseries, une formation en aquaculture est nécessaire. Pour d’autres, une formation Bac + 2 à Bac + 3 “agricole”, idéalement en productions animales, peut convenir. L’essentiel étant d’avoir le goût de l’élevage et d’être prêt à travailler en extérieur, même si le métier comporte une certaine partie administrative. Idéalement, ce type de poste requiert un à deux ans d’expérience avant de prendre en charge la responsabilité totale d’une activité de production, mais il est possible de commencer sans expérience et de monter petit à petit en compétences si la structure vous accompagne. Pour ce poste, nous recherchons avant tout une personne dynamique, motivée et passionnée. Parmi les qualités requises, je mentionnerai aussi l’autonomie et la rigueur, car la traçabilité est fondamentale dans nos activités, un lot de poissons est suivi de l’oeuf à l’assiette. »
Un travail de terrain avant tout
Franck Efpil est responsable site de grossissement à Saint-Étienne-de-Baïgorry.
« Je m’occupe d’un site de grossissement de truites arc-en-ciel depuis sept ans. L’objectif est de fournir l’atelier de transformation en poisson de différentes tailles : truitelles (60 g à 70 g), truite portion ou truite de 1,2 kg pour des petits filets, tous commercialisés en frais. Mon travail est de nourrir et de veiller à la bonne santé et à la croissance des poissons. Nous recevons les truitelles à environ 100 g et elles atteignent 300 g en un an et 1,2 kg en deux ans. Il s’agit avant tout d’un travail de terrain, avec beaucoup de surveillance : il faut s’assurer que les poissons reçoivent la bonne alimentation, vérifier le niveau d’eau, sa température, etc. Chez nous, il s’agit de bassins en dérivation d’un cours d’eau, le niveau, le débit et l’oxygénation peuvent varier et nous devons ajuster l’alimentation en conséquence. Les poissons sont régulièrement pesés pour contrôler leur croissance et triés en fonction de leur taille dans différents bassins, pour former des lots homogènes. J’ai une formation de BTS aménagements paysagers. J’ai commencé à faire des saisons estivales en pisciculture ici même, et le travail m’a plu, je suis allé travailler dans une autre pisciculture, puis revenu à Saint-Étienne-de-Baïgorry. Je me suis formé en interne. J’apprécie le travail en extérieur. C’est un métier dans lequel on apprend tous les jours. Chaque site piscicole a ses caractéristiques, le travail peut être très différent et il est nécessaire de s’adapter. Je conseillerais de visiter différentes structures et de faire des stages pour trouver ce qui plaît. De toute façon, en travaillant avec du vivant, on apprend tous les jours. »
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