Juriste F/H
On compte sur le Juriste pour…
- Conseiller les acteurs du monde rural en matière de droit (droit rural, des affaires, administratif, privé, environnement, social, fiscal…)
- Organiser et animer des réunions de formation et d’information
- Rédiger les actes juridiques
- Accompagner les clients (agriculteurs, entreprises…) sur toutes les étapes de la vie de leur société
- Les aider à progresser et à développer leurs activités par le conseil et la formation
- Assurer une vieille juridique, fiscale, législative et réglementaire
Son profil
- Connaissance du milieu agricole
- Sens de l’écoute et du contact
- Qualités relationnelles
- Pédagogie
- Rigueur
- Esprit d’analyse et de synthèse
- Aisance rédactionnelle
- Maîtrise du code rural et du droit social et des affaires
- Autonomie
- Goût du travail en équipe
Les formations possibles
- Bac + 4/5 en droit : master 1 ou master 2 en droit privé/public
- Diplôme de l’Ihedrea (Institut des hautes études de droit rural et d’économie agricole)
Où exercer ?
Dans un centre de gestion, un syndicat agricole, une chambre d’agriculture, une coopérative, un négoce, une interprofession…
Quelle rémunération ?
A partir de 20K€, la rémunération peut dépasser les 35K€ pour les profils les plus expérimentés
Les perspectives d’évolution
Le/la juriste agricole peut devenir responsable de service juridique (service social par exemple). Il/elle peut également choisir de travailler dans un cabinet de consultants ou de s’installer à son compte.
Découvrez la fiche métier Juriste sur notre site Agrorientation
Témoignages
Marion Leuvrey, juriste en Haute-Saône : Conseiller et sécuriser
Employée par le service juridique agricole de Haute-Saône et du Territoire de Belfort, Marion Leuvrey apporte un appui juridique aux entreprises agricoles : création, évolution des statuts, rapports conflictuels… Elle apprécie le côté varié et la richesse des contacts humains, dans ce métier qui nécessite « une part de psychologie ».
Le service agricole juridique (SAJ) de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, une association qui fédère plusieurs organisations professionnelles agricoles de Haute-Saône, dont la chambre d’agriculture et la FDSEA.
« C’est au SAJ que j’ai effectué mon mémoire de master 2, avec un sujet sur l’environnement, avant de signer un CDI : je suis principalement en charge des sociétés agricoles », détaille-t-elle. Dans son activité, elle est régulièrement consultée pour des conseils : « L’idée est d’apporter une réponse juridique, que ce soit par exemple dans le choix d’une forme sociétaire plutôt qu’une autre, par exemple pour une activité de vente directe… ou de répondre à un problème particulier : ça ne débouche pas forcément sur n acte, d’ailleurs ! Le principe est de borner les pratiques pour assurer la sécurité des exploitations dans leurs rapports. »
Capacité d’écoute
Outre la nécessité de rester informé des évolutions du contexte réglementaire, pour être en mesure de prodiguer des conseils pertinents, le métier nécessite une bonne capacité d’écoute, « et une dose de psychologie… », relève la juriste :
« Il y a un volet “communication’’ indispensable, pour être capable de s’adapter au public et de traduire en termes compréhensibles les textes de loi, le langage formel des actes juridiques, pour expliquer leurs conséquences sur la vie d’une société, afin d’éclairer au mieux nos clients dans leur prise de décision. Il y a souvent un caractère d’urgence dans les demandes auxquelles nous répondons, soit pour une question de mésentente entre associés, un litige, ou même pour une création de société ! »
Dans l’hebdomadaire agricole départemental, Marion rédige aussi une rubrique juridique. « Ça me permet de donner des explications sur des sujets récurrents avec des exemples concrets, ou de faire le point sur des évolutions réglementaires. C’est aussi un bon moyen de créer du lien avec les lecteurs. »
Étienne Rougeaux, directeur de la FDSEA du Jura : Une véritable valeur ajoutée
Pour Étienne Rougeaux, le service juridique agricole s’inscrit dans le prolongement de l’action syndicale, au service des exploitants. La bonne connaissance du cadre réglementaire de l’agriculture (Pac, foncier, droit social…) permet un conseil pertinent. Avec son équipe de quatre juristes et de deux assistantes, le service agricole juridique du Jura témoigne par son importance de l’intérêt des agriculteurs pour un service dédié.
« En matière de droit agricole, mais aussi d’expertise dans le domaine des politiques agricole, du foncier… notre spécialisation est reconnue et elle constitue une véritable valeur ajoutée », expose Étienne Rougeaux, directeur de la FDSEA du Jura. « Nous avons aussi un rôle de relais des réalités du terrain vers nos organisations nationales, qui peut faire évoluer la réglementation : je pense par exemple à la question du Gaec entre époux, qui a émergé au sein de la commission des agricultrices du Doubs. »
Réactif et engagé
Si le fait d’être débutant n’est pas forcément un obstacle pour accéder à ce poste, il faut néanmoins faire preuve d’un bon relationnel.
« Être autonome tout en étant capable de travailler en équipe, en lien avec les autres juristes et avec l’échelon national. C’est aussi important d’être engagé et réactif, vis-à-vis des évolutions ou de l’émergence de nouvelles demandes, et en même temps de savoir garder un certain recul par rapport aux situations douloureuses. »
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