Chargé d’étude naturaliste F/H
On compte sur le Chargé d’étude naturaliste pour…
- Organiser ses sorties terrain en fonction des espèces, des milieux et des conditions météorologiques
- Saisir et analyser les données du terrain
- Réaliser des cartographies
- Élaborer des comptes rendus et des synthèses
- Participer à l’élaboration de document plus global, de type étude d’impact
- Mener des inventaires naturalistes floristiques et/ou faunistiques (en lien avec le sujet d’études)
Son profil
- Goût pour le travail
- Rigoureux
- Curieux
- Aptitude à travailler en équipe
- Bonnes connaissances naturalistes des milieux et des espèces (en lien avec le sujet d’études)
- Capacité d’analyse et de synthèse
- Maîtrise des outils cartographiques
Les formations possibles
- BTSA GPN avec expérience
- Licence professionnelle en environnement avec expérience
- Bac + 4 ou Bac + 5 en sciences du vivant ou en écologie
- Ingénieur agri/agro
Où exercer ?
Dans une association dans le domaine de l’environnement, dans un parc naturel, dans un conservatoire des espaces naturels, dans une fédération de chasse ou de pêche, dans une collectivité territoriale, dans un bureau d’études, dans un établissement public type ONF ou OFB…
Quelle rémunération ?
À partir de 20 K€
Les perspectives d’évolution
Évoluer vers un poste de chargé·e de mission, de chef·fe de projet ou de directeur·rice d’études.
Témoignages
Romain Lecomte, chargé d’études au Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne – « M’investir dans des associations naturalistes a été un vrai plus pour mon métier »
Après son Bac techno sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement, Romain Lecomte a dans un premier temps passé un BTSA gestion forestière. « Cette formation est très orientée sur la production et je ne me retrouvais pas forcément dans cet aspect lié à l’exploitation de la nature », précise-t-il. Il choisit alors de se réorienter vers un BTSA gestion et protection de la nature (GPN) option « animation nature » qu’il passera en un an. « Par la suite, j’ai été embauché au parc naturel régional de Scarpe Escaut, dans le Nord, pour faire principalement de l’animation nature », poursuit-il. Après cette première expérience, Romain Lecomte officie comme chargé d’études flore et habitat au sein de différentes structures : dans une réserve naturelle nationale de la ville de Strasbourg, dans un bureau d’études parisien réalisant des enquêtes d’impact dans les carrières, puis en Auvergne, au conservatoire d’espaces naturels (CEN) de l’Allier avant de prendre son poste actuel, il y a cinq ans, au CEN d’Auvergne.
Aimer le terrain dans toutes les conditions
« Mon métier de chargé d’études se construit autour de deux grandes missions, détaille-t-il. Tout d’abord, une grande partie de terrain qui se concentre entre avril et septembre. Je me déplace sur l’ensemble du territoire du Puy-de-Dôme et parfois en Haute-Loire pour réaliser soit des inventaires floristiques complets, soit pour rechercher et suivre des espèces rares ou protégées. Le reste de l’année est consacré à la réalisation de cartographies et la rédaction de rapports. » Le métier de Romain nécessite une excellente connaissance de la flore. Pour l’acquérir, se plonger dans les livres est loin d’être suffisant. « Il est indispensable de s’investir dans des associations naturalistes, insiste-t-il. C’est en accompagnant des bénévoles passionnés sur le terrain qu’on apprend à reconnaître le bon critère pour identifier une plante. Il faut également aimer passer de longues journées seul sur le terrain, hors des sentiers battus et ce, sous toutes les conditions météo ! J’ajouterai que de bonnes connaissances en géologie et en écologie s’avèrent un réel atout pour savoir où prospecter, notamment quand on recherche une espèce en particulier. » Pour la partie « bureau », la maîtrise des outils de systèmes d’information géographique (SIG) et de bonnes qualités rédactionnelles sont nécessaires. Romain Lecomte explique apprécier la grande autonomie que lui offre son métier. « Je réalise un point en début d’année avec es chargés de mission pour savoir quels inventaires ou suivis réaliser sur l’année, mais ensuite, je gère seul mon planning. » Pour celles et ceux qui seraient tentés de suivre sa voie, Romain Lecomte tient cependant à préciser que son parcours n’est pas forcément représentatif : « J’ai eu la chance de commencer ma carrière à une époque où seul le BTSA GPN était suffisant pour travailler comme chargé d’études. Aujourd’hui, les titulaires d’un Bac + 5 en environnement sont préférentiellement recherchés. »
Marc Burucoa, responsable du service administratif, financier et ressources humaines au CEN d’Auvergne – « Le chargé d’études doit aussi être force de proposition »
« Au-delà des compétences scientifiques indispensables à l’exercice du métier de chargé d’études, nous recherchons avant tout des personnes capables de faire preuve d’une grande autonomie et d’une capacité d’adaptation. Nos chargés d’études se doivent également d’être très rigoureux pour mettre en application les protocoles qui ont été décidés en amont. Mais ils doivent aussi savoir être force de proposition sur les actions à mettre en oeuvre dans le cadre de nos plans de gestion. Enfin, si le chargé d’études travaille essentiellement seul lorsqu’il réalise des inventaires sur le terrain, nous sommes attachés à recruter des personnes dotées de réelles qualités relationnelles pour s’intégrer dans les projets des équipes. »
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