Agroéquipement : une nouvelle licence pro en 3 ans à la rentrée 2025
Faire évoluer l’offre de formation de la filière des agroéquipements : voici toute l’ambition du projet Evofia (France 2030) qui a officiellement été lancé en septembre dernier et dont l’ensemble des partenaires étaient réunis ce mardi 25 février au Salon International de l’Agriculture pour une présentation. Ce projet, dont les premiers travaux ont été initié en 2021, sème ses premières graines avec l’ouverture, à la rentrée prochaine, d’une nouvelle licence pro en 3 ans.
A horizon 2030, le secteur de l’agroéquipement, qui estime des projections d’emploi de l’ordre de 15 000 recrutements, doit faire face au défi majeur d’attirer et fidéliser les collaborateurs. Pour répondre aux besoins de recrutement et d’évolution des compétences liées aux nouvelles technologies, il doit également renforcer les outils de formation.
C’est en ce sens que le Campus des Métiers et des Qualifications Agroéquipements (CMQ Agroéquipements) de l’EPLEFPA Vesoul, porteur du projet, a réuni plus d’une vingtaine de partenaires dont 14 constructeurs de matériels agricoles ou encore l’Institut Agro Dijon et a réussi à mobilier près de 5 millions d’euros sur 5 ans dont 3 millions financés par le dispositif France 3030.
Attirer un public plus généraliste
SI l’un des axes phares du projet est de développer la formation professionnelle des enseignants en agroéquipement, les partenaires ont également souhaité élargir leur vivier de futurs talents en lançant une nouvelle licence professionnelle en 3ans ans. Ouverte sur Parcoursup, la première session ouvrira en septembre.
« Depuis 2005, il existait déjà la licence pro Mention Maintenance et technologie : systèmes pluritechniques, accessible après un Bac+2 pour une durée d’un an, explique Didier Carmien, Directeur opérationnel du CMQ Agroéquipements. Avec le nouveau parcours SIAE (Solutions et Innovations en Agroéquipement), les étudiants seront recrutés après le Bac, ce qui nous permet d’attirer des profils différents, plus généralistes. »
La première année sera proposée en formation initiale avec un stage obligatoire de 3 mois à l’étranger, puis les deux dernières années pourront se faire selon le rythme de l’alternance.
« Cette licence pro sera fortement connoté technique et maintenance et permettra à nos étudiants de travailler aussi bien chez les constructeurs comme inspecteur technique ou responsable de projet, que chez les concessionnaires sans oublier les métiers de l’enseignement et de la formation » conclut Didier Carmien.
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