Le challenge inter-lycées, une bonne façon de réseauter
Le 19 septembre s’est tenu le 13e challenge inter-lycées, auquel participaient des établissements agricoles du Grand Est. Organisé par l’Apal, l’événement a réuni 130 étudiants au total. Au-delà de tester, de façon ludique, leurs connaissances, il a permis à l’Association de production animale de l’Est de présenter ses services et aux jeunes de rencontrer tous les acteurs du secteur, voire de futurs employeurs.
«Ils sont prêts », assure Aline Turban. Cette enseignante en zootechnie au lycée agricole Pixérécourt de Malzéville, près de Nancy, fait aussi bien référence à la volonté qu’ont les étudiants d’adapter l’élevage aux enjeux environnementaux et aux nouvelles exigences des consommateurs qu’au challenge inter-lycées agricoles, à quelques jours de leur participation. L’an dernier, ce sont d’ailleurs les élèves de ce lycée qui sont sortis vainqueurs.
Organisé par l’Association de production animale de l’Est (Apal), le 13e challenge en date a eu lieu le 19 septembre dernier. Outre l’équipe de 12 étudiants de 2e année en BTS production animale du domaine de Pixérécourt, six autres équipes de lycées agricoles de la région (ceux d’Obernai, de Château-Salins et de Mirecourt, ainsi que la MFR de Vigneulles et celle de Ramonchamp et, enfin, l’Alpa d’Haroué) ont concouru, soit quelque 130 participants. « Si certains étudiants sont spécialisés en élevage, d’autres non, précise Céline Chaudron, responsable communication et qualité pour l’Apal. Notre but est donc d’approfondir les connaissances des premiers et de faire découvrir le secteur aux seconds, le tout de façon ludique. En outre, du fait que nombre d’organisations du secteur participent, depuis la MSA jusqu’aux banques et aux entreprises spécialisées, nous donnons à voir l’ensemble de l’écosystème autour des activités d’élevage. » Ainsi, c’est tout l’univers de l’élevage bovin et ovin qui s’y retrouve1.
Tester les connaissances
Les épreuves, reparties en huit pôles (économie, emploi-formation, sanitaire, fourrage et génétique animale, syndicats, ovins, prévention, filière) que doivent passer les équipes, dans le cadre de 16 ateliers, sont variées : elles vont d’informations sur les intérêts nutritionnels de la viande, les missions des syndicats et la diversité des métiers de l’agriculture, jusqu’à un escape game ayant pour thème la génétique, en passant par la découverte d’un réfractomètre, sans oublier des jeux sur la santé des animaux, les semences fourragères, le tamisage d’ensilage et, enfin, des exercices d’adresse et de manipulation des ovins.
Si le but premier du challenge est de tester les connaissances et les aptitudes des jeunes apprenants, il va bien au-delà. « C’est une façon pour eux de rencontrer des acteurs du secteur », précise Aline Turban. C’est d’ailleurs pour cela que l’enseignante choisit les étudiants de 2e année de BTS en production animale, les plus proches du diplôme. « Ils peuvent ainsi se faire du réseau et nouer des contacts avec des entreprises présentes pour ensuite espérer décrocher un contrat d’apprentissage ou un premier emploi », poursuit-elle. Un poste qui pourrait d’ailleurs être également au sein de l’Apal. De fait, l’Association de production animale a, elle aussi, besoin de techniciens et autres spécialistes, qui dispenseront conseils et services aux éleveurs locaux.
— Lys ZOHIN
Une vitrine pour l’APAL
Organisation de producteurs non commerciale reconnue par le ministère de l’Agriculture, l’Association de production animale de l’Est (Apal) s’est donné pour mission de valoriser la production de ses adhérents (2 700 éleveurs de bovins et/ou d’ovins du Grand Est), d’organiser le marché et de proposer des services permettant l’amélioration des performances technico-économiques des exploitations. Autant d’actions qui s’inscrivent dans un souci de maintien de l’économie locale, de responsabilité sociale et environnementale et de préservation du paysage.
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