Animateur projets collectifs en Cuma F/H
On compte sur l’Animateur de projets collectifs en Cuma pour…
- Animer des collectifs d’adhérents de Cuma (coopératives d’utilisation de matériel agricole)
- Accompagner les groupes dans l’instruction de dossiers de financement
- Participer à la promotion des Cuma
- Conseiller les collectifs dans des domaines variés (vie quotidienne, projets, gestion, juridique, agroéquipements, numérique et agroécologie, formation, emploi…)
- Appuyer l’émergence de nouveaux projets de développement
Son profil
- Bonne connaissance du monde agricole
- Intérêt pour l’agroéquipement
- Sensible au milieu coopératif
- Capacité d’écoute et d’animation de groupes
- Aisance relationnelle
- Dynamique
- Esprit d’équipe
- Capacité rédactionnelle et esprit de synthèse
Les formations possibles
- BTSA
- Licence pro
- Ingéneur agri/agro
Où exercer ?
Dans une fédération départementale ou régionale de Cuma.
Quelle rémunération ?
À partir de 24 K€.
Les perspectives d’évolution
Évoluer vers des postes à plus larges responsabilités, en tant que directeur·rice de fédération de Cuma ou conseiller·ère agricole dans une OPA.
Témoignages
Sophie Hardy, ingénieure conseil pour l’animation et le développement de projets collectifs et coopératifs : « L’ingénieur conseil passe 50 % de son terrain »
Sophie Hardy travaille depuis quatre ans pour la FRCuma des Hauts-de-France, à Saint-Laurent-Blangy, dans une équipe de 12 salariés. « Après un baccalauréat scientifique, j’ai suivi une formation d’ingénieur agronome à l’ISA, où je me suis spécialisée en agriculture et agroalimentaire. La FRCuma des Hauts-de-France m’a embauchée en novembre 2019, à la suite de mon diplôme. Nous sommes sept ingénieurs conseil à Saint-Laurent-Blangy avec pour mission d’accompagner les Cuma. Ce métier concentre plusieurs volets. Tout d’abord, l’accompagnement juridique et économique, qui permet la mutualisation de matériels agricoles en Cuma, de bâtiments ou de salariés. J’organise aussi des événements du réseau FRCuma, telle que l’assemblée générale, ou pour les adhérents de Cuma, par exemple un forum betteraves ou lin. De plus, je participe à la communication, notamment sur les réseaux sociaux, vers les Cuma mais aussi vers le grand public, pour faire connaître ma structure et les événements que nous organisons tout au long de l’année. Enfin, je réalise les dossiers de subventions pour les investissements dans une Cuma.
Viviane Le Clerc, chargée de mission à la Fédération régionale des Cuma de Nouvelle-Aquitaine : « Les conseillers à l’écoute du besoin des CUMA »
Viviane Le Clerc accompagne les Cuma sur les thématiques du développement de l’emploi, la formation et le renouvellement. Elle aide également les fédérations de Cuma du territoire dans l’intégration et la formation des salariés. « Le réseau fédératif compte 183 conseillers au niveau national. En Nouvelle-Aquitaine, nous en avons une trentaine. Leur objectif : accompagner les Cuma dans leur gestion quotidienne et dans leurs nouveaux projets. En effet, les conseillers aident, entre autres, dans le suivi administratif, l’optimisation des coûts et l’usage d’outils numériques. Ils accompagnent également les Cuma dans le développement de projets, que ce soit pour les investissements ou le recrutement. Ils conseillent parfois pour la mise en place de projets axés sur les enjeux agroécologiques. Par exemple, les Cuma peuvent investir dans de nouveaux outils, comme le désherbage mécanique ou le semis direct. Globalement, le conseiller est le garant du bon déroulement des projets et à l’écoute des besoins de la Cuma. Ses compétences techniques sont variées : conseil stratégique, économique et juridique, stratégie d’équipement, pilotage de projets, communication et accompagnement des collectifs. Certains conseillers sont spécialisés en agroéquipement, ils doivent alors avoir une bonne connaissance du machinisme agricole. Divers profils peuvent accéder à ce poste : BTS agricole ou agroéquipement, licence professionnelle, master en développement du territoire ou encore ingénieur agricole. Une fois en poste à la fédération, nos conseillers peuvent continuer de se former. En effet, nous les formons sur leurs deux premières années de poste pour appuyer leurs bases. De plus, le réseau a mis en place la certification de compétences « Piloter l’animation d’un collectif agricole » : les premiers seront d’ailleurs certifiés à l’automne 2023. »
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