Technicien de production en plantes aromatiques et médicinales F/H
On compte sur le Technicien de production en plantes aromatiques et médicinales pour…
- Réaliser le suivi technique des plantes aromatiques et médicinales de l’implantation à la récolte
- Suivre et coordonner les plannings de culture
- Assurer le suivi de la qualité et le contrôle des produits
- Mettre en place et suivre des essais agronomiques
- Gérer les commandes de semences et plants auprès des fournisseurs
- Manager les équipes de production
- Apporter du conseil technique aux producteurs
Son profil
- Solides connaissances en agronomie
- Maîtrise de la production sous serre et/ou plein champ
- Sens de l’observation
- Bon relationnel
- Capacités managériales
- Force de proposition
- Goût pour le travail de terrain
- Esprit d’équipe
Les formations possibles
- BTSA agronomie et cultures durables ou métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement.
- BUT (ex-DUT) génie biologique parcours agronomie.
- Licence professionnelle en productions végétales.
- Ingénieur agri/agro.
- CS plantes à parfum aromatiques et médicinales.
Où exercer ?
Dans une coopérative agricole, dans une entreprise de production de plantes aromatiques et médicinales…
Quelle rémunération ?
Entre 20 et 30 K€ selon l’expérience.
Les perspectives d’évolution
Évoluer vers un poste de responsable de production.
Témoignages
Adele Gheysen, technicienne agronome en plantes aromatiques « Gérer la variabilité agronomique et industrielle »
Adèle Gheysen souhaitait intégrer une formation agricole. Après un Bac STAV, elle enchaîne sur un DUT génie biologique, avec une option agronomie. Passionnée par les plantes, elle intègre un certificat de spécialisation (CS) « plantes aromatiques et médicinales » au CFPPA d’Angers. Pendant cette formation, elle réalise un stage dans une pépinière PPAM dans la Drôme, ce qui élargit son champ de compétences sur tout le processus de production végétale. Adèle Gheysen intègre la société Ardo en mars 2021 en tant que technicienne agronome.
Elle décrit son métier : « J’apporte des conseils et un appui technique aux agriculteurs en contrat avec Ardo. Nous voyons comment évoluent les plantes, nous organisons aussi la récolte. C’est ce que je préfère. » Il faut en effet un produit répondant aux critères exigés par l’usine. Sa mission est d’ailleurs « entre le producteur et l’usine, nous devons gérer la variabilité agronomique contre la variabilité industrielle », précise-t-elle. Son rôle ne se borne pas non plus à la partie technique, elle participe à la (longue) discussion avec les producteurs sur les prix : « Les agriculteurs sont inquiets sur leur rémunération, et il faut gérer ce prisme du petit producteur face au gros industriel », confie-t-elle. La semaine d’Adèle Gheysen commence par un tour des parcelles puis enchaîne par les réunions et le travail de bureau en milieu de semaine pour retourner sur le terrain ensuite. « Ce rythme me permet d’équilibrer entre les deux composantes du travail. Mais il faut compter aussi les week-ends d’astreinte entre avril et octobre. Nous pouvons être appelés à toute heure du jour et de la nuit », précise-t-elle. Pour faire ce métier, il faut aimer être à l’extérieur, mais surtout, il faut savoir rester à l’écoute des agriculteurs. Des notions en industrie agroalimentaires ou de service qualité sont aussi nécessaires : « Ce sont des connaissances que j’ai dû acquérir au fur et à mesure, heureusement j’ai pu compter sur les bases acquises en STAV. »
Valérie Bessouat, responsable RH chez Ardo « Cocooner les agriculteurs, mais pas trop »
Pouvez-vous dresser un rapide portrait de votre entreprise ?
Valérie Bessouat : Gel’PAM est une entreprise familiale créée en 1992 qui produit des herbes aromatiques surgelées. Elle est rachetée en 2014 par le groupe belge Ardo, pour ajouter les plantes aromatiques à son catalogue de fruits et légumes. Dans la Drôme, une cinquantaine d’agriculteurs cultivent 9 plantes aromatiques sous contrat. Chaque année, 4 800 tonnes de plantes surgelées sortent de l’usine de La Garde-Ahémar, dont 50 % de basilic. Mais Ardo en France, ce sont 1 500 personnes sur quatre autres sites (Bretagne, Landes, Nord), dont un produit des plantes aromatiques.
Quelles qualités demandez-vous à un technicien agronome ?
V. B. : Il doit être ouvert et faire preuve d’empathie avec les agriculteurs. Comme il est à l’interface entre eux et l’usine, il doit les cocooner, mais pas trop. Le maître mot est l’anticipation, le technicien doit cadencer les récoltes pour que l’usine soit en permanence alimentée pendant la saison. Il doit pour cela connaître les process agronomiques et aider les producteurs dans leurs itinéraires techniques. C’est un poste avec plusieurs casquettes, mi-terrain, mi-bureau : le technicien contrôle que les contrats sont bien suivis, il applique la facturation ou les indemnités, le cas échéant. Il s’occupe également des certifications qualité.
Quels diplômes demandez-vous pour ce poste ?
V. B. : Nous recrutons principalement en externe, puisque le coeur de métier d’Ardo est l’agroalimentaire. L’équipe agronomique est toute petite. Nous privilégions des Bac +2 ou Bac +3, ou encore un minimum de cinq ans d’expérience sur le terrain. Mais nous avons de nombreux échanges avec les techniciens agricoles des autres unités dans le cadre du programme « Mimosa », pour réduire l’empreinte écologique de nos activités.
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