Chargé de certification de produits agricoles et alimentaires F/H

Publié le 15 mars 2024
Temps de lecture estimé : 5 min
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On compte sur le Chargé de certification de produits agricoles et alimentaires pour…

  • Étudier les rapports d’audits rédigés par les auditeurs·rices
  • Suivre les non-conformités et évaluer la pertinence des actions correctives proposées
  • Prendre des décisions de certification (accord, refus, renouvellement, suspension…)
  • Motiver, formuler et communiquer les décisions de certification
  • Émettre les documents de certification
  • Tenir à jour les bases de données de planification, de rapportage et de certification
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Son profil

  • Aisance relationnelle
  • Rigoureux
  • Organisé
  • Esprit d’équipe
  • Autonome
  • Capacité d’écoute, de diplomatie et de synthèse
  • Sens du service et de la satisfaction client
  • Bonnes onnaissances de filières agricoles et/ou agroalimentaires de certification
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Les formations possibles

  • Bac +2/3 en agriculture ou agroalimentaire (BTSA, BUT, licence pro…).
  • Licence pro ABCD.
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Où exercer ?

Au sein d’un organisme certificateur.

Quelle rémunération ?

Entre 20 et 29 K€.

Les perspectives d’évolution

  • Évoluer vers un poste de responsable de service au sein d’un organisme certificateur.
  • S’orienter vers des fonctions de responsable qualité.

Témoignages

Sarah Haas, directrice ressources humaines à Demeter : Faire appliquer le cahier des charges tout en conseillant l’agriculteur

« Demeter est une association qui a développé une certification indépendante en biodynamie, avec son propre cahier des charges. Présente dans une soixantaine de pays, l’association française compte quinze salariés et une vingtaine de bénévoles. Parmi eux, nos certificateurs ou chargés de certification ont pour mission de contrôler que toutes les informations remontées du terrain par les auditeurs sont conformes au cahier des charges.

Chez Demeter, les trois quarts de nos adhérents étant des vignerons, nos certificateurs ont des connaissances en viticulture. En général, nous demandons au minimum une formation Bac + 3 dans le domaine agricole, comme une licence en agronomie et en agroalimentaire ou une licence pro en oenocontrôle. Toutefois, il nous arrive aussi de recruter des profils avec un BTS agricole qui ont plusieurs expériences dans le domaine. Nous attendons surtout des candidats qu’ils aient une sensibilité à l’agriculture biologique afin qu’ils puissent comprendre les contraintes de ce système.

Les certificateurs doivent être autonomes, mais doivent aussi savoir travailler en équipe. En effet, ils sont très souvent en lien avec les auditeurs qui les appellent pour demander des précisions sur le cahier des charges par exemple.

De plus, le certificateur doit avoir des qualités relationnelles puisqu’il est l’interlocuteur privilégié des agriculteurs, notamment pour les demandes de dérogations. Il faut à la fois veiller à ce que les agriculteurs appliquent bien le cahier des charges, mais aussi les accompagner et leur donner des conseils pour s’améliorer. »

Maëlys Sauter, chargée de certification à Demeter : « Échanger avec les adhérents »

« J’ai découvert le milieu agricole pendant mon baccalauréat, lors d’une visite en université. J’ai ensuite suivi un DUT en génie biologie avec une spécialité en agronomie. Pendant un stage obligatoire dans une exploitation d’élevage porcin avec 5 ha de vignes, je me suis découvert une passion pour la viticulture. J’ai donc spécialisé la suite de mon parcours dans ce domaine avec une licence en agronomie suivie d’un master en sciences de la vigne et du vin.

Ensuite, j’ai rapidement décidé d‘orienter mon parcours professionnel vers la certification. Certificatrice depuis octobre 2022 à Demeter, je me charge de réceptionner les documents d’audit et de traiter les dossiers. Mes missions consistent principalement à vérifier les données d’audit, à traiter le dossier sur le logiciel dédié, à émettre le certificat et à transmettre les non-conformités aux adhérents pour qu’ils mettent en place les ajustements nécessaires. J’échange très régulièrement avec les adhérents puisque nous suivons un même dossier sur toute l’année.

Ainsi, les agriculteurs peuvent nous joindre à tout moment, par mail ou par téléphone, pour nous poser leurs questions. À titre d’exemple, cette année je m’occupe de 220 dossiers au total. Je réalise aussi des mises à jour de certificat lorsqu’un adhérent veut commercialiser un nouveau produit. Par exemple, les vignerons nous transmettent les étiquettes de bouteilles à valider avant qu’ils les impriment. Échanger avec les adhérents me plaît énormément. D’ailleurs, cette année, j’ai eu l’occasion de réaliser dix audits et j’adore avoir le sentiment de leur apporter quelque chose.

Comme la démarche de certification est volontaire de leur part, nous avons vraiment des échanges constructifs. En tant que certificateurs, nous sommes aussi dans une posture bienveillante, puisque les adhérents cherchent une information. D’autre part, j’échange aussi très souvent avec mes collègues des différents pôles, car il y a un vrai lien entre l’administratif, la certification et la communication. Être certificateur demande d’être rigoureux, mais aussi bienveillant. J’encourage les personnes intéressées par la certification à se lancer, car c’est un métier très enrichissant. Le seul inconvénient serait le temps passé devant un écran, puisqu’un certificateur travaille principalement en bureau. »

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