Services aux candidats : De conseiller en CA à entrepreneur, l’Apecita l’aide à sauter le pas
Fin 2021, Benoît Bazerolle décide de solliciter l’Apecita pour réaliser un bilan de compétences avec pour objectif de mieux cibler son nouveau projet professionnel.
Souhaitant faire évoluer sa carrière de conseiller, l’Apecita lui a permis de conforter son choix de s’engager dans l’entreprenariat. Entouré de deux associés, il fonde un cabinet de conseil, Apex conseil viticole, en janvier 2024.
Après avoir passé quinze ans au sein de la chambre d’agriculture en tant que conseiller viticole, Benoît Bazerolle avait envie d’évoluer dans son métier. Titulaire d’un diplôme universitaire en sciences de la vigne, il intègre la chambre d’agriculture de Côte-d’Or en 2008, après une première expérience d’animateur technique pour le Syndicat des vins du Bugey. « J’avais la volonté de faire autre chose, mais j’avais du mal à cibler parmi mes différentes idées le projet qui était le plus important pour moi », explique Benoît Bazerolle. Fin 2021, il décide alors de faire un bilan de compétences.
Il sollicite d’abord différents cabinets spécialisés en bilan de compétences avant de tourner son choix vers l’Apecita. « Dans mon cursus scolaire, l’Apecita a toujours été présentée comme l’établissement de référence pour la recherche de métiers en agricole, affirme Benoît Bazerolle. Mes premiers interlocuteurs étaient vraiment déconnectés du monde agricole, alors quand j’ai vu que l’Apecita proposait le bilan de compétences, je n’ai pas hésité ! ». Son premier contact avec Anne-Sophie
Clair, déléguée régionale de l’Apecita en Bourgogne, a véritablement conforté Benoît Bazerolle dans sa démarche.
Ainsi, entre octobre 2021 et début 2022, il a réalisé son bilan de compétences aux côtés de l’Apecita. « J’ai apprécié les échanges en toute transparence et surtout en toute confidentialité. En effet, je prenais un certain risque en réalisant cette démarche alors que j’étais encore en poste, explique le conseiller. De plus, il est délicat de travailler avec un organisme comme l’Apecita qui connaît très bien les employeurs de la filière. ». L’Apecita a su rapidement le mettre en confiance à ce sujet, ce qui lui a permis de se livrer plus facilement.
S’appuyer sur un réseau professionnel bien établi
« Le bilan de compétences va assez loin dans l’approche personnelle et nécessite d’engager du travail approfondi entre les rendez-vous, mais je suis extrêmement satisfait de ce temps passé, se réjouit Benoît Bazerolle. Les accompagnements et les échanges ont été très constructifs. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à ce parcours. À la fin du bilan de compétences, j’ai su que mes choix étaient les bons et que je pouvais avancer sans regret. »
De 2022 à 2023, Benoît Bazerolle a mûri sa réflexion avant de faire le grand saut : devenir entrepreneur et créer son cabinet de conseil, Apex conseil viticole. « En 2023, j’ai acté le fait de vouloir mener ce projet à plusieurs, raconte-t- il. Ainsi, deux anciens collègues de la chambre d’agriculture sont devenus mes associés. » Depuis janvier 2024, les trois associés proposent un accompagnement personnalisé et une expertise aux exploitants de la filière. En créant ce cabinet, Benoît Bazerolle souhaite faire profiter de son expérience professionnelle en chambre d’agriculture de longue date aux entreprises viticoles de la région. « L’idée est d’accompagner les exploitations viticoles le plus finement possible et de façon adaptée à leurs contraintes sociales, économiques, environnementales ou techniques », précise-t-il.
Deux mois après le démarrage du cabinet, le jeune entrepreneur se réjouit du développement plutôt positif et de pouvoir s’appuyer sur un réseau professionnel bien établi dans la région. « C’est le fruit des années d’expérience », appuie-t-il. Certains professionnels eux-mêmes poussaient les trois anciens conseillers en chambre d’agriculture à monter leur cabinet de conseil.
Le cabinet Apex se concentre principalement sur le vignoble de Côted’Or, mais commence à recevoir des demandes des vignobles voisins. Benoît Bazerolle ne communique pas le nombre d’exploitations suivies mais l’objectif est d’« accompagner un nombre cohérent de viticulteurs par rapport à notre petit effectif ». Il conclut : « Nous donnons beaucoup de temps pour ces exploitations, nous devons donc limiter la quantité d’entreprises à suivre. »
Amélie DI BELLA (Tribune Verte 3037)
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