Un nouveau service de sourcing à l’Apecita

Publié le 20 août 2024
Temps de lecture estimé : 4 min

Pour faire face à la pénurie de candidats sur le marché de l’emploi et être compétitif, l’Apecita, spécialiste du recrutement dans les filières agricoles et agroalimentaires, enrichit son offre de services en introduisant une prestation de sourcing proactive. Aux manettes de ce nouveau service, Marie Boivin en détaille le fonctionnement.

Alors que les tensions de recrutement s’intensifient, la diffusion d’offres d’emploi reste le canal privilégié, mais peut s’avérer insuffisante dans le cadre d’un recrutement. C’est pour cela que l’Apecita, spécialiste de l’emploi dans les filières agricoles et agroalimentaires, a décidé de faire évoluer sa gamme de services aux entreprises en enrichissant la prestation de sourcing. « Pour aider au mieux les recruteurs qui nous sollicitent, nous devons nous engager dans une démarche de plus en plus proactive de recherche de candidats. Lorsqu’il est difficile d’attirer des candidats actifs, les candidats passifs représentent une réelle opportunité, explique Marie Boivin, chargée de sourcing à l’Apecita. Mon rôle est donc de rechercher, d’identifier et d’engager des talents qui ne seraient jamais devenus candidats si nous ne les avions pas contactés. C’est un service qui propose de nombreux avantages : accélérer le processus de recrutement mais aussi en réduire le coût, car en identifiant les bons profils, on minimise le risque d’erreur d’embauche. »

Identifier les besoins : un préalable à un sourcing réussi

Mais avant de se lancer dans la recherche de candidats, Marie Boivin doit réaliser un travail de recueil des besoins précis du client : « Avec la délégation régionale concernée, j’analyse le besoin du recruteur, le contexte et nous définissons ensemble le profil de poste, les compétences et qualités attendues ainsi que les critères de recherche. Je me charge ensuite de diffuser l’offre d’emploi, car il ne faut pas oublier que certains candidats restent en recherche active d’emploi. »

Elle entre ensuite dans la phase concrète de sourcing en passant au crible des CVthèques, dont celle de l’Apecita, mais également d’autres canaux dont l’incontournable LinkedIn. Lorsqu’elle déniche un profil intéressant, elle le contacte par e-mail ou par téléphone. « Je lui présente de manière attractive le poste et l’entreprise pour susciter de l’intérêt, détaille-t-elle. Si c’est le cas, je poursuis par un entretien de préqualification pour vérifier plus en détail que son profil correspond bien aux attentes du recruteur, mais aussi aborder ses exigences salariales, sa mobilité géographique… Lorsque je suis en mesure de proposer des candidats intéressants, je passe alors le relais à la délégation régionale pour la suite du process. »

Les premières missions de sourcing de Marie Boivin se sont avérées concluantes et ce, sur des types de postes très variés : directeur de coopérative, agent de relation culture, technico-commercial, responsable de conditionnement… « Notre plus-value réside aussi dans notre excellente connaissance des filières agricoles et agroalimentaires, des parcours et des établissements de formation », précise-telle. Ce service, actuellement en phase de test dans certaines régions, devrait être rapidement déployé sur toute la France.

Soigner l’expérience candidats

« Je compte également renforcer ma présence sur des Salons professionnels pour rencontrer et identifier de potentiels candidats, ajoute la chargée de sourcing. Cette mission est plus proche de celle de Talent Acquisition, qui consiste à développer un vivier de candidats techniciens, cadres et ingénieurs pour enrichir notre CVthèque. » C’est également pour cela que Marie Boivin tient à soigner l’expérience candidat pour chacun de ses contacts : « Je suis toujours dans une posture bienveillante et non pas “agressive” comme pourrait l’être un chasseur de têtes. Lorsque je contacte des candidats, je cherche avant tout à les valoriser et à leur expliquer pourquoi leur profil a retenu mon attention. Je constate d’ailleurs que je reçois toujours un accueil très positif de leur part. De même, si je décide finalement de ne pas retenir leur candidature, je leur explique les raisons de manière très transparente. Mon objectif est aussi qu’ils gardent une image positive de l’Apecita. »

— Aude BRESSOLIER (Tribune Verte 3045)

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