Bilan professionnel « Mettre des mots sur ses compétences »
Quand Sixte Beaussant a réalisé son bilan professionnel avec l’APECITA Normandie, il était à la recherche d’un nouveau travail et a su saisir les opportunités qui s’offraient à lui.
En février 2022, Sixte Beaussant a quitté Paris pour s’installer en Normandie. Il a ainsi démissionné de son poste de responsable de la commission commerce extérieur au sein d’Interbev, l’association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. Dès son arrivée à Caen, il a commencé à chercher du travail. « Je n’avais pas d’idée arrêtée sur ce que je voulais faire. J’étais prêt à élargir mes horizons et je ne souhaitais pas forcément retravailler dans une organisation professionnelle agricole, se souvient Sixte Beaussant, diplômé de l’école d’ingénieurs AgroParisTech en 2016. J’ai essayé de me faire un nouveau réseau pour comprendre le milieu local. C’est en discutant avec le directeur de la chambre régionale d’agriculture de Normandie que j’ai su qu’il y avait un bureau de l’APECITA à Caen. »
Il a ainsi contacté l’association, tout d’abord dans le cadre d’un entretien conseil, et Marie-Pierre Mourocq-Marie, déléguée régionale de l’APECITA Normandie, a pris le temps de cerner son besoin, puis lui a conseillé de suivre un bilan professionnel. Ce service ne mobilise pas le compte personnel de formation (comme cela peut être le cas pour un bilan de compétences). Après s’être vu présenter la méthodologie de cet accompagnement, son déroulé et son contenu, et après avoir validé ses attentes, Sixte Beaussant a débuté cet accompagnement sur une durée de deux mois environ, avec des rendez-vous réguliers.
Des rendez-vous comme repères
Ce bilan se compose de trois parties : tout d’abord un bilan personnel définissant « qui je suis, mes motivations personnelles, puis professionnelles, détaille Sixte Beaussant. J’ai dû notamment décortiquer mon CV et essayer de comprendre, pour chaque métier que j’avais exercé, quelles avaient été mes motivations. J’ai aussi réalisé des tests, à la fois personnels et plus orientés sur le côté professionnel ». Ces tests abordent aussi bien la personnalité que les talents, les centres d’intérêt et les motivations professionnelles. Si les exercices qu’il devait préparer avant les séances étaient parfois intenses, ces entretiens lui donnaient une sorte de « repère » dans une période de recherche d’emploi « où l’on peut vite se sentir seul ». En parallèle de ce travail introspectif, Sixte Beaussant continuait ses démarches pour trouver un emploi. Au fil de ses rencontres, il a passé des entretiens de recrutement au sein du Crédit Agricole pour un poste en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises. Début juillet, alors qu’il avait terminé son bilan professionnel deux semaines auparavant, l’organisme bancaire lui a proposé le poste convoité. Deux mois plus tard, il débutait dans ses nouvelles fonctions. « C’est un travail un peu éloigné du secteur agricole, mais il est en lien avec une thématique environnementale qui me tient à coeur », souligne-t-il.
Selon lui, le travail mené au cours de cet accompagnement a constitué un vrai atout pour valoriser sa candidature lors des entretiens de recrutement. « Le bilan professionnel m’a permis d’avoir un certain nombre de mécanismes et de réflexes. Comme j’avais déjà réfléchi à de nombreux éléments de motivation, j’avais spontanément des exemples à donner lors des entretiens. J’arrivais à mettre aussi des mots sur mes compétences. J’étais plus à l’aise », analyse-t-il. De manière générale, il estime que cet accompagnement par l’APECITA a été « un temps de remise en question, de réflexion ». « J’ai saisi l’opportunité de faire ce bilan. J’ai fait confiance à Marie-Pierre Mourocq-Marie, à sa méthodologie, raconte Sixte Beaussant. C’était une bonne chose ! »
— Caroline EVEN (Tribune Verte 3004)
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